NBA2K18 – Test PS4

4 Oct

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33685720824_fb8bc60b32_c2K et Visual Concept reviennent comme chaque année avec un nouveau jeu de basketball NBA pour notre plus grand plaisir. NBA2K18 continue sur la lancée de la série avec toujours plus de réalisme mais aussi, cette année, un mode Quartier fort sympathique…

Comme toujours, j’aime créer mon joueur avec ma tronche. C’est toujours (plus ou moins) possible avec l’application smartphone NBA2K18. Mais c’est assez galère pour obtenir quelque-chose de convenable. Quoiqu’il en soit, nous voici lancé dans le monde merveilleux de la NBA…

Commencons par le mode Carrière, qui nous permet donc d’endosser le rôle de DJ (avec la tronche qu’on lui aura donc affublée), un musicien (?) qui se remet au basket et qui est bien décidé à « être un jour sur la jaquette de NBA2K »…. Bon, il y a donc de l’ambition. Ça promet!

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On commence dans un tournoi 3×3 organisé par la marque Jordan. His Airness n’est pas là mais on y croise Russell Westbrook notamment… Notre évolution dans ce mode est scénarisée et des cinématiques entre-coupent nos matchs. Très vite, on rencontre un agent qui nous fera signer dans l’équipe NBA qu’on aura choisi lors de la création de notre joueur. Les choses vont plus vite que dans les anciens opus. Pas de lycée, de NCAA, etc… On débarque direct dans le monde de la NBA comme rookie et rapidement, on doit faire ses preuves pour gagner la confiance du coach et attirer les marques pour signer des contrats juteux (Jordan, Under Armour, Adidas, etc..).

Au sein de ce mode Carrière donc, on évolue dans le Quartier. Ce sont quelques pâtés de maisons qui nous permettent, aux côtés d’autres joueurs en ligne (oui, il faut être obligatoirement connecté), de vivre notre vie de jeune star du basket. On possède un appart avec un terrain de basket pour s’entrainer (qu’on pourra vite customiser) et on peut rendre visite à son agent, ou bien faire des achats chez Footlocker ou à la boutique NBA (mais va falloir gagner des sous avant…). On peut aussi accéder à la salle de sport pour faire évoluer son joueur via différents exercices de muscu ou de cardio. On pourra aussi aller chez le coiffeur ou le tatoueur. Et la salle 2K propose de quoi se divertir avec un trivia (quiz), un jeu de shoot type fête foraine, etc… Le kiffe!

Mais dans un coin du quartier il y a aussi des playgrounds, et c’est ici qu’on pourra à tout moment prendre part à des matchs 3×3 contre les joueurs du monde entier. C’est cool, mais comme d’hab, on tombe sur des joueurs « persos » qui ne comprennent rien à l’esprit collectif…

DJ possède un téléphone portable et recevra de temps en temps des sms de son coach, de son agent mais aussi d’autres joueurs ou bien de… LaVar Ball!… (ça m’a tellement fait marrer!).

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On accède aussi bien sûr au calendrier NBA pour jouer les matchs mais aussi notre zone de compétences qui permet de faire évoluer notre joueur sur différents secteurs (shoot, dunk, rebond, vitesse, etc..). Car, le but du mode carrière est bien d’atteindre la note de 99 et vu qu’on commence à 60, il faut multiplier les exploits sur le terrain pour évoluer. Bon, 2K a eu la bonne idée de fournir avec notre exemplaire du jeu, 75 000 VC à dépenser. Ainsi, j’ai pu évoluer un peu plus vite, mais après, il faut les gagner les VC, et ça va pas vite. Alors bien sûr, on peut payer pour en gagner mais bon… les micro-transactions, très peu pour moi.

Pour être plus efficace en matchs et gagner davantage de VC, NBA 2K18 propose une salle d’entrainement pour faire progresser votre joueur. On peut prendre part à différents exercices avec nos coéquipiers selon notre poste et les secteurs qu’on souhaitent faire évoluer. Cet aspect du jeu peut être très technique et les plus férus en seront friands.

Mais parlons des matchs à proprement dit. Déjà, rappelons que graphiquement c’est toujours aussi beau. On sent que les modélisations sont encore plus poussées (même si les stars en profitent plus que les autres…) et l’ambiance des matchs est incroyable avec la présentation des joueurs, la nana qui va chanter l’hymne américain, les pom-pom girls, les mascottes, le public en folie et toujours le trio de l’émission NBA de TNT avec O’neal et ses collègues avant-match.

En jeu, on ressent davantage de naturel dans le mouvement des joueurs, leurs réactions et ce selon les joueurs. C’est moins « robotique » qu’avant et cela permet des surprises dans les pertes de balles, les claquettes, les rebonds, les pertes de balle ou les interceptions… C’est super plaisant à jouer. Pour le shoot aussi on trouve une jauge différente et visible près des mains du joueur. Si au début, on a un peu de mal à ajuster, on s’y fait vite et c’est fort efficace.

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La qualité d’un joueur et son poste sont davantage respectés dans les confrontations et il faudra toujours bien réfléchir avant de foncer tête baissée dans la raquette. Ceux qui ne connaissent pas le basket peuvent du coup vite freiner dans le jeu. Isaiah Thomas ne jouera pas dos au panier contre Rudy Gobert et ce dernier ne tentera pas sa chance à 3 points. Il faut donc bien connaitre le sport mais aussi les joueurs pour en profiter au mieux.

Les plus tactiques retrouveront aussi les modes Mon Equipe (et son système de cartes à collectionner) et Mon MG. Notons aussi la présence du mode Pro-AM accessible dans le Quartier.

J’oublais! Cette année, 2K a eu la bonne idée de proposer les équipes All-Time qui proposent, dans chaque franchise, les meilleurs joueurs de l’histoire de cette franchise. Autrement dit, chez les Bulls, Michael Jordan jouera avec Derrick Rose ou Jimmy Buttler, chez les Lakers, Kobe Bryant jouera avec Wilt Chamberlain ou Jerry West, etc… Etonnant mais finalement super cool.

On pourrait néanmoins émettre quelques points négatifs dans cette édition. D’abord les nombreux temps de chargement et la lenteur de déplacement dans le Quartier. Aussi, la réalisation inégale. On le ressent notamment dans les cinématiques du mode Carrière ou dans certains moments des matchs (pom-pom girls, joueurs du banc…).

Saluons par contre, même s’ils sont en anglais évidemment, les commentaires des matchs avec certaines anciennes stars NBA comme Kevin Garnett ou Kobe Bryant à certains matchs qui les concernent.

à Los Angeles, c’est Kobe en personne qui est venu répondre à quelques questions ; à Boston, l’équipe de Kevin Harlan a reçu Kevin Garnett, pendant tout un quart-temps. Cette année encore, NBA 2K18 est un vrai plaisir pour les oreilles, et propose ce qui se fait de mieux, en termes de commentaires, dans un jeu de sport. Une véritable leçon.

NBA2K18 reste la simulation NBA incontournable. Sur PS4 Pro avec une TV 4K c’est une tuerie graphique et ses nombreux modes de jeu permet de s’occuper un bon moment quelque-soit notre manière de jouer. Le Quartier est un plus excellent qu’on aimerait désormais voir se développer (plus grand, plus fluide, avec encore plus d’activités possibles…).

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